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accueil la librairie nous contacter s’abonner les ateliers de la boîte la boîte à histoires librairie jeunesse -- follow @laboiteahistoir posté par véro le 20 - 06 - 2018 gigi m’a laissée toute seule à la librairie pour partir en vacances avec sa famille. moi qui pensais être la seule et unique personne qui comptait vraiment à ses yeux… du coup je déprime. quand je déprime je pense au fait qu’on va tous mourir. quand je pense à la mort, je cherche à lire un truc sur le sujet, histoire d’être encore plus triste et qu’on me plaigne. quand je cherche un livre sur la mort, je vais dans mon rayon favori de la librairie, le rayon-des-livres-sur-la-mort-qui-tue (c’est le rayon qui tue, pas la mort). (enfin si, aussi). et vous savez quoi ? j’ai tout sur le sujet. je suis à deux doigts d’ouvrir une librairie jeunesse spécialisée sur la mort, mais je crains que ma clientèle n’adhère pas totalement à ma démarche. « ah ça… quand on cherche un titre sur les dinosaures avec toi on peut toujours courir, par contre les bouquins sur la mort c’est open bar ». vous voyez, ça c’est gigi qui me parle dans ma tête. quand elle est loin de moi, elle est toujours un peu là. lire la suite... posté par véro le 03 - 06 - 2018 pour me faire pardonner ce long silence, je propose de vous présenter, une fois n’est pas coutume, une histoire bien gore, avec des bastons et du sang partout. même qu’il y aura de l’alcool et aussi des clopes dedans. et tout ça dans un livre pour enfant. ah ben bravo, les fourmis rouges … lire la suite... posté par véro le 07 - 05 - 2018 il y a quelques années paraissait à l’ecole des loisirs un très beau roman, calpurnia, qui racontait la vie d’une petite texane à l’aube du xxème siècle.. l’érudition, le charme et la sensibilité étaient au rendez-vous dans ce récit plein de fraîcheur où l’on suivait cette toute jeune fille éprise de science. c’est dire si l’on attendait beaucoup de l’adaptation en bd et les éditions rue de sèvres ont relevé ce défi haut la main ! lire la suite... posté par véro le 09 - 04 - 2018 mais dites-moi, ça fait une petite éternité qu’on n’a pas parlé de caca sur ce blog, non ? oui, bien trop longtemps. alors qu’on a tellement besoin de poésie en ce moment . allez zou, tous en selle ! et que le voyage commence. lire la suite... posté par véro le 06 - 04 - 2018 « si quelqu’un pouvait nous regarder d’en haut, il verrait que le monde est rempli de gens pressés, qui courent dans tous les sens, fatigués, en sueur, mais il verrait aussi leurs âmes égarées, à la traîne… » lire la suite... posté par véro le 23 - 03 - 2018 il y a quelque temps un couple sympathique et souriant est entré dans la librairie. ils sont restés un moment, regardant les livres avec attention, visiblement connaisseurs. mais qui cela pouvait-il bien être ? m’interrogeai-je moi-même en mon for intérieur. sûrement pas des bibliothécaires -ils étaient définitivement trop bien habillés pour ça- pas plus que des instits qui m’auraient déjà plaquée au sol en exigeant une remise et un rouleau d’affiches. surmontant ma timidité naturelle, je me suis approchée d’eux pour leur proposer mes conseils avisés. et ben c’était des éditeurs dites donc ! les éditions de la ville brûle. ne me dites pas que vous ne connaissez pas ?? lire la suite... posté par véro le 22 - 03 - 2018 casper, jeune garçon d’une dizaine d’années, mène une existence tranquille dans une petite ville de la campagne anglaise, avec son père jim et sa mère suzanne. tranquille n’est pas le mot exact puisque casper est particulièrement turbulent et terriblement casse-cou, s’essayant fréquemment à diverses expériences inconsidérées, sous l’œil gentiment courroucé de ses parents. bref, casper n’a peur de rien. lire la suite... posté par véro le 09 - 03 - 2018 voilà un album qui tape immédiatement dans l’œil. difficile en effet de ne pas être attiré par la limpidité de cette illustration de couverture, sa belle construction, la clarté du trait et les tonalités. l’album aborde qui plus est le thème de la gémellité, assez peu présent en littérature jeunesse me semble-t-il, ou alors traité sous un angle cucul-la-fraise, ou chichi-panpan, ou encore cui-cui-les-petits-oiseaux. enfin vous voyez l’idée quoi. alors que là pas du tout. lire la suite... posté par véro le 06 - 03 - 2018 moi qui voulais fêter dignement, dans la joie et l’allégresse, le retour tant attendu de mourlevat en littérature jeunesse, voilà que je me mets à trembler et douter du bien-fondé de mon article… ai-je bien lu ce roman sous toutes ses coutures ? un cliché sexiste ou autre insinuation raciste ne s’y serait-il pas glissé ? oui parce que je dois faire mon mea culpa et mon coming-out livresque: figurez-vous que j’ai mis en librairie sans l’avoir regardé plus avant le fameux « j’ai chopé la puberté ». rhoo putain la bourde… que dis-je, la lourde erreur professionnelle. du coup je redoute de me faire lapider par mes confrères des métiers du livre… je jure sur ma collection de martine que dorénavant je lirai un par un tous les bouquins que je sortirai des cartons, quitte à y passer mes journées, ma vie, mes nuits pour qu’aucun ouvrage maladroit, malintentionné ou propagandiste ne vienne dévoyer cette belle jeunesse dont j’ai, à mon humble niveau, la responsabilité. en tous cas ça vaut le coup d’en discuter, non ? ah ben trop tard. on me dit dans l’oreillette que le bouquin en question a été retiré de la vente par l’éditeur, suite à la pétition lancée par des gens qui pensent mieux que moi, sont plus réactifs, plus engagés et ont certainement lu le bouquin de a à z, eux. parce que si ce n’est pas le cas, ça fait un peu peur non, ou c’est moi ? mon sentiment est un peu confus, mais instinctivement je dirais que ça pue tout ça… que l’on s’offusque des propos débiles tenus dans cet ouvrage destiné aux toutes jeunes filles, soit, je plussoie et suis tout à fait d’accord sur le fonds (dans la forme mon penchant naturel me porte plus à me marrer qu’à m’indigner – et oui ça a été ma première réaction en tombant sur les extraits- et à tourner le truc en dérision plutôt qu’à pousser des hauts cris, mais enfin ça c’est une autre histoire). les éditions milan ont été bien promptes à réagir à la vindicte populaire pour éviter le bad buzz, ne laissant aux auteures (ah tiens, trois faibles femmes) aucune latitude pour se défendre, aux libraires et bibliothécaires aucun espace pour proposer en regard d’autres livres sur le même sujet. ah c’est donc comme ça qu’on va procéder désormais ? chouette ! j’ai plein de bouquins à proposer à la censure (on parle de « on n’est pas des quiches » paru en même temps chez le même éditeur sur des recettes de cuisine pour les filles ??). enfin bref, ça m’énerve tout ça et pour tout dire, ça me met profondément mal à l’aise. ceci étant, ne cédons pas, chers lecteurs, à l’emballement facile et à l’esprit de meute, gardons notre sens critique et revenons à nos moutons. enfin à nos hérissons, en l’occurrence. lire la suite... posté par véro le 05 - 03 - 2018 on parle souvent littérature avec gigi à la librairie, c’est ce qui fait sans doute notre force et a assis notre réputation professionnelle. - « tu le fais comment toi, le filet mignon ? m’interrogeait récemment ma chère associée (#balancetonporc) - oh tu sais, je fais simple, vin blanc, à la cocotte, avec un peu de crème et de moutarde. (paul bocuse, si tu m’entends…) - ah ouais… bof. ben je vais le faire à la poêle alors. » ce petit instantané de vie au débotté pour vous expliquer qu’avec gigi on n’est d’accord sur à peu près rien… pourtant un sujet nous rapproche et fait l’unanimité entre nous deux (à part le vin blanc, je veux dire): il s’agit des livres de ramona badescu et amélie jackowski. lire la suite... « anciens articles récents mots-clés pops et on mangera des réglisses une super histoire de cow-boy calpurnia fidèle gastro une âme égarée les règles…quelle aventure ! comment un écureuil, un héron et une chouette sauvèrent le père de casper toi-même adolescence amit